Samedi 23 mars 6 23 /03 /Mars 17:25

Sylvia se caresse

J’avais répondu à son annonce sur internet. L’homme se présentait comme un Maître souhaitant disposer d’un « travesti docile prête à tous les outrages »… Cette annonce pleine de zones d’ombres et de mystère m’avait à la fois fait peur et terriblement excitée. En déshabillé de soie noire devant mon ordinateur, je m’étais longuement caressée en la relisant. Puis j’avais sauté le pas, engagé la conversation avec cet homme, et pris rendez-vous avec lui pour le lendemain soir. Il m’attendait chez lui à 19h.
Je m’étais préparée avec soin, choisissant des dessous émoustillants et soignant mon maquillage. A l’heure dite je sonnai. Un homme grand, mais plus âgé que je ne m’y attendais, peut-être 60-65 ans, m’ouvrit la porte et me détailla.

Il me tutoya d’entrée de jeu « Comment t’appelles-tu ? »

Je baissai les yeux et murmurai « Sylvia ». Il me demanda si j’étais prête à me soumettre ce soir et cette nuit à tous ses ordres et toutes ses demandes ; et je m’entendis répondre dans un souffle « Oui… » Il me gifla brutalement en rectifiant « Oui, Maître ! » Je mis ma main sur ma joue écarlate et répétais servilement « Oui Maître ». Il eut l’air d’apprécier et me conduisit dans une grande chambre où il m’ordonna de me déshabiller entièrement, puis de revêtir les affaires posées sur le lit. Puis il quitta la pièce en refermant à clé la porte derrière lui.

Un peu déçue de devoir quitter une tenue soigneusement choisie pour l’occasion, mais terriblement émoustillée par l’entame de cette étrange relation, je m’exécutai, posant mes affaires sur un grand fauteuil. J’enfilai ensuite les affaires qu’il avait préparées, et qui se résumaient à peu de choses : un porte-jarretelles noir et deux bas en fine résille de même couleur ; je ré-enfilais mes talons hauts, puis la robe de soie léopard très courte et échancrée qui était sur le lit. Pas de culotte ni de soutien gorge, les pointes de mes petits seins hormonés dardaient sous la soie de la robe. L’homme ouvrit la porte et pénétra dans la chambre ; il me détailla et me ceignit autour de la tête un grand foulard de soie également imprimé léopard, puis il m’invita à passer à la salle de bains rectifier mon maquillage. « Je te veux plus salope » me dit-il simplement en m’y accompagnant. Il accentua le tour de mes yeux de mascara noir, et superposa à mon rose à lèvres, un rouge carmin éclatant agrémenté de gloss. Je me regardai dans la glace et sentis un frisson me parcourir l’échine en découvrant dans le miroir une vraie putain racoleuse et vulgaire. Ce devait manifestement être l’effet qu’il recherchait…

Je le suivis dans l’entrée où il me donna une veste de fourrure qu’il me fit enfiler sur la robe léopard. Puis, il me tira vers le garage. Je m’assis à ses côtés en essayant d’imaginer où il voulait m’emmener.

N’ayant aucune idée – sauf fugitive, liée à la tenue qu’il m’avait fait revêtir – de notre destination, je reportais mon attention sur la circulation. C’était la fin de l’après-midi et mon Maître avait emprunté la route de Pontoise. A quelques feux rouges, je surpris quelques sourires amusés ou curieux des automobilistes qui me découvraient. L’un d’eux me lança même un coup d’œil égrillard en passant la pointe de sa langue sur ses lèvres, et je ne pus résister au plaisir de lui répondre par un sourire.

Après plus d’une heure de route, la lumière du jour avait décrue, et mon compagnon avait allumé les phares de sa voiture, ce qui rendait tout repérage de lieu de ville ou de route très difficile. Nous venions de sortir d’une petite localité déserte où chacun s’était déjà enfermé chez lui, lorsqu’il quitta soudain la route goudronnée pour emprunter un chemin de terre assez large, mais constellé d’énormes ornières. La pluie récente laissait apparaître les profondes traces du passages de camions. Au bout de quelques minutes, nous arrivâmes devant une enceinte grillagée et une porte métallique. Charles klaxonna trois coups brefs, et après une courte attente, le portail s’entrouvrit, un homme muni d’une torche électrique se dirigea vers le côté conducteur. Mon Maître fit descendre à moitié sa vitre et dit «C’est moi Kader ; ouvrez le portail ! » L’homme le salua alors avec respect et courut débloquer l’un des deux vantaux. La voiture s’engouffra dans l’espace, et je découvris brièvement à la lumière des phares, une énorme carrière à ciel ouvert et deux baraquements serrés assez loin de l’entrée.  Il gara la voiture devant le premier baraquement et coupa le moteur. Il m’enjoignit de descendre du véhicule et je le suivis alors que l’homme à la torche revenait vers nous.

« Vous avez dîné ? – Oui Monsieur » répondit l’homme avec un lourd accent maghrébin. Mon Maître me poussa alors devant lui vers la baraque dont l’unique fenêtre était brillamment éclairée. Il ouvrit la porte et pénétra en me tenant toujours par le bras, le nommé Kader nous suivant.

Je découvris alors l’intérieur de cette grande cabane ; dans un coin, plusieurs lits superposés, dans l’autre une télévision éteinte, une chaîne diffusant de la musique berbère, et sur une large table, trois hommes qui devaient jouer aux cartes avant notre arrivée, mais qui s’étaient levés et nous détaillaient fiévreusement, ou plutôt me détaillaient avec attention ! Mon conducteur les salua d’un signe de tête, et les trois hommes lui rendirent servilement son salut. Puis, m’ayant amenée à ses côtés, il m’ôta mon manteau de fourrure, le plia sur une chaise et s’adressant à Kader lui dit : « Je vous offre comme promis cette putain pour la nuit. Vous pouvez, toi et tes cousins faire d‘elle ce que vous voulez, je m’en fiche. Sauf me l’abîmer ! Je ne veux pas qu’elle soit défigurée ni marquée au visage… Par contre, si vous voulez la marquer au corps, pas de problème, si vous faîtes bien attention de ne pas la faire saigner. Kader va chercher mon matériel de cinéma dans le coffre de la voiture et commence à l’installer. On va faire un petit film, puis je vous la laisserai pour la nuit, et je repasserai la prendre demain en fin de matinée. Vous n’aurez qu’à l’attacher à un lit pour lui éviter de se sauver. D’ailleurs tu vas mettre son manteau et ses chaussures dans mon coffre, ainsi elle ne sera pas tentée de s’échapper. » Kader sortit et l’homme qui m’avait conduite ici alla s’asseoir dans un fauteuil de toile dans le coin d le plus éloigné de la pièce en me laissant seule face aux trois hommes… Je n’avais pas bougé. Tremblante et les bras serrés le long du corps, je regardais les trois hommes qui me dévisageaient maintenant de façon terriblement suggestive… L’un d’eux s’avança vers moi et me saisissant le bras m’approcha de la table contre laquelle il me poussa. Les trois hommes m’entourèrent, lorsque Kader entra avec une caméra numérique posée sur un trépied et deux spots qu’il installa aussitôt, projetant soudain une violente lumière sur le centre de la pièce. Il ôta son ciré et ses bottes, enfila des babouches et tandis que dans l’ombre je sentais mon conducteur se lever pour se placer derrière la caméra, Kader vint vers moi en souriant, et dit à ses cousins « Je crois qu’on va bien s ‘amuser cette nuit ! » 

Décrire ce que fut cette nuit (dont mon Maître d’un soir filma une bonne partie avant de me laisser entre les mains de ces hommes) m’est extrêmement pénible. Même si, je dois le reconnaître, j’ai aussi pris un plaisir inouï à certains moments où la douleur qui me taraudait, était presque recouverte par l’excitation qui me parcourait…

J’ai subi les envies et toutes les violences de ces quatre hommes, sans aucune interruption durant toute la nuit. Les uns après les autres, ou parfois ensemble, j’ai vécu dans les bras de ces hommes frustres et très certainement privés de plaisirs charnels depuis fort longtemps, une nuit de sadisme, de viols répétés et de pénétrations sans discontinuer, de mon arrivée vers 21h à près de quatre heures du matin ! Mon anus a été rendu tellement douloureux par leurs jeux, que j’ai dormi le reste de la nuit en chien de fusil, ne supportant même plus le simple contact du matelas contre mes fesses.
Quand ils se sont aperçus que je n’étais pas une « vraie » femmes, ils m’ont pénétré sans débander à tour de rôle, limant, butant, forçant mes sphincters sans la moindre préparation, pour m’arracher des cris de douleur et de jouissance qui les faisaient rire et crachant leur semence, se retirant pour laisser la place – chaude et poisseuse – au cousin qui recommençait, encore et toujours…

L’un d’entre eux, nommé Rachid, prit très mal la découverte de mon anatomie ; il me cracha au visage, dit que j’étais le « fruit du péché », et refusa de m’honorer par derrière. Lui, il préféra me fouetter brutalement à coups de ceinture, tandis que ses cousins me tenaient solidement par les jambes et les bras écartelés sur la table. Puis, il força ma bouche et s’activa violemment dans mon palais, jusqu’à ce que sa semence m’inonde la gorge.
La première fois qu’il me viola de la sorte, je vomis au contact de sa longue queue au fond de mon larynx. L’homme se mit alors dans une colère noire, et sans retirer son sexe de ma bouche souillée, il tira et pinça si violemment les tétons de mes seins, que je m’évanouis de douleur sur la planche de bois.

Cela ne les rebuta pas, car lorsque je repris mes esprits, ils m’avaient hissée, les chevilles écartées, et lié la corde à un crochet fixé au plafond. Puis, à deux, ils essayèrent de me pénétrer de concert. Ce fut la douleur de cette tentative d’intromission qui me fit revenir à moi. Je hurlai, mais ils éclatèrent de rire. Puis l’un d’eux alla chercher dans le frigidaire une motte de beurre dont il m’enduisit largement la rondelle… Ils essayèrent à nouveau, et je sentis avec effroi ( et un zeste de plaisir) que leurs queues commençaient lentement à s’immiscer ensemble en moi…

Ils me baisèrent ainsi durant un long moment. Puis, se lassant sans doute, l’un d’eux s’amusa à m’initier au « fist-fucking ». J’étais terrorisée ; moi qui acceptait à peine deux doigts et des queues pas disproportionnées, ils me dilatèrent, m’huilèrent l’anus abondamment avant de pouvoir réussir à glisser une main entièrement en moi. J’avais beau hurler, pleurer et implorer leur pitié, ils riaient de plus belle, tandis que Kader s’activait, poing serré, à me pénétrer et à me dilater…

Je fus ainsi leur pute durant de très longues heures. Quand les spots s’éteignirent, ils aidèrent mon Maître à ranger son matériel dans sa voiture et j’entendis le véhicule quitter les lieux.

Ils se lassèrent ensuite de moi et me détachèrent de l’anneau du plafond ; je tombais sur le sol, mais tandis que ses cousins épuisés allaient se coucher, Kader me voulut à ses côtés dans sa couche. Il me coinça contre le mur, m’attachant les chevilles à la tête métallique de son lit, et les deux poignets …au pied du lit ! Ainsi placée, tête bêche, je le vis se déshabiller entièrement et venir se coucher. Lorsqu’il pénétra dans son lit, sa longue queue odorante vint buter contre mon visage. Il nous recouvrit alors de la courtepointe du lit et entreprit de placer son sexe entre mes lèvres ; il rigola et me dit : « Comme çà tu pourras pas crier, pas te sauver, et tu feras du bien à ma bite. Si tu es sage et bonne suceuse, je t’enculerai encore demain matin parce que tu es une vraie salope qui aime çà. »

Puis il ferma les yeux, et m’empoignant brutalement par les oreilles, il me força à agiter la tête pour lui faire une nouvelle fellation. Je m’appliquais lentement, espérant bien qu’il s’endormirait avant que j’en ai fini avec lui ; mais sa résistance – ou son excitation – devaient être plus fortes que sa fatigue, car il ne lui fallut pas longtemps pour décharger de nouvelles giclées de sperme dans ma bouche ; puis il s’endormit, mais moi, la bouche toujours entravée sur son sexe ramollissant, je dus avaler sa laitance, avant d’essayer de trouver dans une position si douloureuse, un bref mais salutaire repos.

Le lendemain matin je fus réveillé d’une bourrade. J’ouvris les yeux et découvrit Kader et mon Maître penchés sur moi. Ils souriaient, et mon Maître me demanda fielleusement comment j’allais… Pendant que Kader défaisait les liens qui m’avaient entravée aux montants de son lit, il passa sa main sur mes fesses zébrées de coups de ceinture, et je me mis à ronronner en me frottant à lui. « Tu es une belle chienne qui avait besoin d’être dressée. Maintenant que tu connais ton Maître, je vais pouvoir t’offrir d’autres plaisirs, et tu deviendras une bonne esclave, docile et soumise. »

Je murmurai « Oui Maître… » et il caressa mon visage. « Lèves-toi et habilles- toi, nous partons. » Je me redressai, ankylosée et j’eus quelques peines à tenir sur mes jambes tremblantes. Je demandai si je pouvais faire un brin de toilette mais il refusa, prétextant qu’il était pressé, et que je pourrai me laver une fois arrivée chez lui. J’enfilai donc ma robe léopard, cherchai ma culotte, puis me souvint que j’étais venue sans aucun dessous… Je nouai mon foulard et enfilai la veste de fourrure qu’il avait sorti du coffre de sa voiture et qu’il me tendait. Il me tendit mes escarpins à talon, dont je nouai les fines brides autour de mes chevilles, puis glissant mon bras sous le sien, je lui dit que j’étais prête.

« Dis au revoir à Kader, et remercie le pour cette délicieuse soirée. Ses cousins sont déjà partis travailler, mais il leur transmettra tes remerciements. » Les yeux à moitié baissés, je réussis à dire d’une petite voix contrite : « Merci Kader ; vous remercierez aussi vos cousins ; » Kader sourit, puis mon Maître me tirant par le bras, m’entraîna vers sa voiture.

Lorsque nous franchîmes le portail, ce fut Rachid qui vint le refermer sur notre passage ; il me regarda longuement tandis que la voiture avançait, et j’eus très peur, soudain, de retomber un jour prochain entre ses mains.

Cette expérience éprouvante m’avait à la fois fortement éprouvée, mais aussi énormément excitée… J’avais déjà envie de vivre avec ce Maître exigeant et sévère, d’autres aventures mystérieuses et intensément érotiques, dont je serai le jouet…

suce ! chérie

Par sylviafoulard
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