Mercredi 6 septembre 3 06 /09 /Sep 15:17


Depuis ma séparation avec ma compagne, qui était partie vivre avec son amant en me laissant seul, je m'étais replongé - avec délice ! - dans les plaisirs du travestissement... J'avais remonté de la cave les deux grosses valises où j'avais enfermé toutes les parures, perruques, parfums et maquillage qui m'avaient permis d'être Sylvia durant de longues années, de ma post-adolescence à ma rencontre avec Marie-Claude.
Nous étions restés presque sept ans ensemble, partageant les mêmes passions sensuelles et sexuelles, fréquentant club échangistes et passant chaque été un mois de fantasmes assumés au village naturiste du Cap d'Agde.
Je couvrais Marie-Claude de soieries et de dessous troublants, qu'elle adorait porter, et qui nous excitaient tous deux follement... Et puis elle avait rencontré ce medecin Dominateur qui l'avait très vite prise sous sa coupe autoritaire, lui procurant des plaisirs qu'elle n'avait pas connu avec moi.
Elle avait fini par me quitter, en refusant de m'inclure dans ses nouveaux jeux sensuels, pour un triangle caudaliste que son amant avait refusé; puis elle avait pris toutes ses affaires et était partie s'installer chez lui.
Passés les premiers jours de déprime, j'avais vite retrouvé dans la peau de Sylvia, une nouvelle envie de vivre, et de nouvelles pulsions érotiques...
De jour en jour je m'étais donc réhabituée à vivre en femme, à m'habiller, me comporter, me maquiller, et à rester travestie toute la journée, puisque mon travail d'enseignant au Centre National de Télé-Enseignement (l'ancêtre du CNED...) me le permettait.
J'avais recommencé à sortir dans la rue, faire mes courses et achats quotidiens en femme, et donc croisé quelques voisins qui n'avaient pas parus étonnés de cette "nouvelle occupante" du logement que ma compagne avait quitté (avec moi avaient-ils du penser...). Je faisais pourtant montre d'une extrême prudence, tant dans mes tenues (très bourgeoises et BCBG) que dans mes sorties nocturnes...
Un voisin m'avait remarqué (celui là même qui draguait osensiblement ma compagne lorsqu'il la croisait dans l'ascenseur...) et me lançait des oeillades à chaque fois qu'il me croisait et me saluait... Je baissais les yeux, rougissante et flattée en m'abstenant de lui répondre car je n'avais pas encore assuré ma voix.
Sur le même palier que moi vivait une famille de quatre personnes, un couple d'une cinquantaine d'années avec deux enfants déjà adolescents, une fille étudiante d'une vingtaine d'années, et un garçon lycéen d'environ 15-16 ans.
Nous ne nous parlions guère, nous contentant de nous saluer poliment, mais j'avais parfois croisé le jeune ado revenant ou partant à son lycée, qui rougissait lorsque je lui souriais en lui disant bonjour, et qui avait été très troublé lorsque nous nous étions retrouvés dans la cabine d'ascenseur un soir où je revenais du cinéma, emmitouflée dans mon manteau de fourrure avec foulard de soie et gants de cuir, parfumée et maquillée... Il n'avait pas osé me regarder dans les yeux, sauf au moment de sortir de la cabine dont il m'avait tenu la porte, et je l'avais remercié d'un grand sourire et d'une légère caresse sur sa main... Très troublé il s'était ensuite retourné pour me regarder mettre ma clé dans ma serrure et je lui avais alors adressé un baiser de mes lèvres entrouvertes, qui le fit rougir encore d'avantage, avant de s'engouffrer dans son appartement...
Et puis un matin où je remontais chez moi avec mon courrier, je le croisai essouflé qui courait et il faillit me faire tomber... Je l'arrêtai tandis qu'il me bafouillait une excuse, et je lui dis "Moins vite, jeune homme...On ne bouscule pas les dames !" Il s'excusa aussitôt et je lui souris en lui disant qu'il était "pardonné"... et que je l'invitais à venir me voir s'il avait des questions de scolarité à me poser, lui révélant que j'étais enseignante (j'insistais sur le "e" final) et que je pouvais l'aider s'il le souhaitait. Il rougit, me remercia, et fila...
Et il ne s'écoula pas deux jours avant que je n'entende sonner à la porte, et que je le découvre avec un livre et un classeur, un peu intimidé, me demandant si je pouvais l'aider pour une explication de texte littéraire... Je le fis entrer, et nous nous installâmes au salon autour d'une petite table ronde, et je rapprochais ma chaise de la sienne pour lire son texte et lui expliquer la méthode a employer.
Je me suis forcée à rester strictement dans mon rôle d'enseignante, mais je le sentais un peu troublé dès que ma main l'effleurait en parlant; aussi une fois l'explication fournie, je lui ai proposé un raffraîchissement et pendant que j'allais en cuisine le préparer je l'ai invité à s'asseoir sur le grand canapé, où je l'ai retrouvé, assis, droit, genoux serrés... Je me suis assise près de lui, et en lui tendant son verre, j'ai laissé ma main caresser doucement la sienne... Il a tremblé, et j'ai alors posé ma main sur sa nuque et en me penchant vers lui je l'ai doucement attiré vers moi pour lui offrir un baiser très osé, ma langue allant chercher la sienne et mes lèvres collées aux siennes. Il respirait très fort et je l'ai débarrassé de son verre, espérant que ses mains libres allaient s'occuper un peu de moi; mais comme il restait transi, collé à mes lèvres, j'ai de ma main gauche, continué de lui caresser sa nuque, tandis que ma main droite s'aventurait vers son entre-jambes, que j'eus le grand plaisir de sentir très tendu sous son fin pantalon... Je déboutonnai alors lentement sa braguette, et y glissant ma main, je partis à la découverte d'une très jolie colonne de chair dressée, que je sortis illico de sa cachette... Puis, quittant ses lèvres, et me penchant, j'ai pris doucement son sexe entre mes lèvres et commencé à titiller du bout de ma langue son méat qui se dégageait de son enveloppe de chair... J'avais à peine commencé à engloutir sa jolie queue dans ma bouche et à saliver de plaisir, que je le sentis se raidir, et expulser soudain dans mon palais de longues saccades de sa tiède liqueur, que je pris plaisir à garder un moment dans ma bouche avant de l'avaler avec gourmandise... Je gardai encore un moment sa jolie queue entre mes lèvres, mais il ne débandait guère, et j'ai cru un moment qu'il allait de nouveau jouir... Mais me redressant doucement je le vis les yeux fermés, la tête inclinée en arrière avec un sourire béat sur les lèvres, et je le ré-embrassai avec ferveur, lui poussant doucement sur sa langue, un peu de sa semence restée au fond de ma bouche. C'est alors qu'il m'enlaça, me serrant dans ses bras, enfouissant sa tête au creux de mon épaule, et me murmurant de tendres mots d'amour et de remerciements. Nous restâmes ainsi enlacés un long moment avant que je ne l'incite à rentrer chez lui pour ne pas inquiéter ses parents... Il se leva gêné, ramassant classeur et manuel scolaire, et je l'accompagnai jusqu'à la porte. Là je l'embrassai de nouveau avec passion, et le poussai doucement sur le palier... Il se retourna et me demanda soudain "Je pourrai vous revoir ?" Je souris, lui adressai un baiser et lui dit "Nous sommes voisins, c'est donc inévitable..." puis je refermai doucement la porte. Je m'y adossai, heureuse et très excitée par ce délicieux intermède, auquel je rêvais déjà, de donner une suite plus osée dans les jours prochains...

Sylvia

Par sylviafoulard
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