Partager l'article ! 3. Premiers pas en talons aiguille...: J'étais encore un jeune lycéen imberbe et immature qui avait découvert le plaisir fétichiste des p ...
J'étais encore un jeune lycéen imberbe et
immature qui avait découvert le plaisir fétichiste des plaisirs solitaires, en enfouissant mon visage dans les soyeuses lingeries intimes de ma mère. Nous vivions seuls depuis qu'elle s'était
séparée de mon père ...et j'étais follement amoureux d'elle !
Elle dirigeait le département commercial
d'une grande marque de cosmétiques, et elle était souvent en déplacements en France ou à l'étranger; pourtant, j'attendais avec ferveur ses retours pour me lover contre elle à chaque
retrouvaille, respirer son parfum suave et délicat, me frotter à ses tissus raffinés. Ma mère m'avait eu assez jeune, et lorsque nous sortions dîner ensemble, j'étais fier avec mes quinze ans, de
m'accrocher au bras de cette femme superbe, sur laquelle je découvrais les regards admiratifs des hommes, et même de certaines femmes...
Elle était vraiment belle, avec de la
classe et ce brin de sensualité qui la rendait si désirable.
Je l'avais secrètement espionnée
lorsqu'elle prenait son bain, savourant la beauté de sa poitrine dont les mamelons étaient larges et dotés de tétons pointus; ce qui m'avait passablement intrigué, c'est que, contrairement aux
femmes dont nous parlions avec mes camarades de lycée, elle n'avait aucun poil là où nous pensions qu'elles avaient toutes « un buisson ardent » ! Sa peau était lisse, et je découvrais
parfois par la grille d'aération de la salle de bains, par laquelle je l'observais, ses petites lèvres intimes, qui me faisaient irrésistiblement penser à la nacre d'un adorable
coquillage.
Ses cheveux auburn, qu'elle portait
défaits, « à la Lauren Bacall », ses yeux bleus, et le carmin de ses lèvres et de ses ongles : je m'en rappelle comme hier. Et bien sur, ses fabuleuses lingeries intimes, que j'avais
découvertes dans les tiroirs de sa commode, ces bouillonnés de soie, de satin, de nylon et de dentelle...Combien de fois y ai-je enfoui mon visage, à la recherche de ses parfums les plus intimes
!
C'est pendant les congés de la Toussaint de
l'année de mes quinze ans, que ma vie a alors soudainement basculée dans un sens irrémédiable.
Au lieu d'aller passer les quinze jours de
congés scolaires chez ma grand-tante, je suis resté seul à Paris.
Ma mère était en déplacement pour un salon
professionnel à Boston, et ma grand-tante partie en voyage organisé en Egypte. J'était donc seul, livré à moi-même et à mes fantasmes secrets, dans le grand appartement que nous occupions avenue
de Ségur, près des Invalides.
Je ne me souviens plus comment l'idée m'en
était venue; mais je sais que j'avais été très émoustillé par les photographies parues dans la presse de Coccinelle, une très jolie transformiste blonde dont les journaux avaient évoqué le cas
...et le sexe ! L'idée qu'un homme puisse revêtir des effets féminins m'était d'abord apparue assez saugrenue, mais la sensualité qui se rattachait aux parures de Coccinelle, assez semblables à
celles de ma mère, m'amena progressivement à ressentir un trouble de plus en plus prononcé en y pensant.
Lorsque sorti du bain, je me glissai nu
dans la chambre de ma mère pour ouvrir ses tiroirs et penderies, je constatai vite le désir qui monta aussitôt en moi. Je sortis de l'un de ses tiroirs une culotte de nylon noir ornée d'une fine
dentelle, et je l'enfilai en constatant que le simple frottement du tissu sur ma peau avait provoqué une légère excitation...
J'ouvris alors en grand tiroirs et placards
de son dressing, et entrepris du mieux que je pus, de me transformer en créature féminine.
Je me couvris de soie et de nylon, et
n'ayant pas de perruque, nouai sur ma tête un grand carré Hermès; puis je me maquillai de mon mieux. Le résultat devait être hésitant, mais je me trouvai très belle devant la grande glace de son
dressing, et je minaudai en me caressant doucement.
C'est en renouvelant chaque jour cette
délicieuse expérience, que j'eus ensuite envie de sortir travesti dans la rue, mais il me fallut quelques jours pour concrétiser cet irrépressible désir.
J'avais acheté une perruque auburn, de
couleur et de coupe assez semblable à la teinte des cheveux de ma mère, et je m'étais surtout appliqué à bien soigner mon maquillage, surtout au niveau du fond de teint, des yeux et des lèvres.
Je fis un premier essai le soir même.
J'avais prudemmment attendu une heure
tardive, et préparée, parfumée et gantée, je me faufilai silencieusement hors de l'appartement. L'épais tapis du palier et de l'escalier étouffa le bruit des jolies chaussures à brides que
j'avais choisies dans le dressing de ma mère, et avec lesquelles je m'étais longuement entraîné à marcher dans l'appartement.
Je délaissai l'ascenseur hydraulique et
descendis silencieusement les trois étages sans allumer la minuterie et en restant aux aguets. Arrivé dans le grand hall de notre immeuble, je fus saisi d'un moment d'appréhension; mais la vue, à
travers la double porte de verre et fer forgé, de la calme frondaison de l'avenue de Ségur à cette heure nocturne, m'enhardit soudain, et je pressai le bouton électrique pour dégager la clanche
de la lourde porte.
Je me souviens encore des deux
merveilleuses impressions ressenties lors de mes premiers pas mal assurés sur l'asphalte du large trottoir : le léger courant d'air frais, qui passant sous ma robe vint caresser le haut de mes
cuisses, et le léger – mais oh combien excitant ! - crissement des deux bas nylon que j'avais enfilés, à chacun de mes petits pas...
Je serrai les pans du manteau de fourrure
de ma mère et en relevai le col, resserrai le noeud de mon foulard de soie, et d'un pas de plus en plus assuré, je traversai l'avenue pour aller me promener sous les grands arbres de l'allée
centrale.
Je déambulai ainsi pendant près d'une
heure, m'enhardissant à quitter l'ombre des arbres pour suivre les trottoirs en flânant dans les rues désertes de mon quartier. Le léger claquement de mes talons sur l'asphalte était le seul
bruit de cette nuit calme, et pour moi, oh combien délicieuse !
C'est au moment où je revenais doucement
vers mon domicile, qu'un taxi s'arrêta au pied d'un immeuble voisin; un homme en sortit tandis que le taxi s'éloignait. Je voulus m'arrêter, mais de peur de l'intriguer, je continuai de marcher
dans sa direction. Il s'était arrêté, et reboutonnait son pardessus sombre en me regardant m'approcher. En arrivant à sa hauteur, je constatai qu'il s'agissait d'un monsieur distingué, d'âge mûr,
qui me salua d'un déférent « Bonsoir Madame »; En proie à un vertige grandissant, j'inclinai légèrement la tête et lui rendit d'une voix faible son salut « Bonsoir Monsieur ».
Il me regarda passer devant lui, et c'est un peu tendu que je parcourus les quelques mètres qui me séparaient de mon immeuble. En arrivant face à la porte je glissai un oeil vers l'endroit où je
l'avais croisé, et fut surprise de constater que l'homme s'avançait maintenant vers moi. Il vint près de moi et me gratifiant d'un charmant sourire me dit « Il m'est très agréable de
découvrir que nous sommes voisins. J'espère avoir le grand plaisir de vous rencontrer de nouveau dans le quartier. Ce n'est pas tous les soirs que l'on a la chance de rencontrer une aussi
ravissante jeune femme... » Puis, s'avançant vers moi, il s'empara doucement de ma main gantée, et s'inclinant vers elle, y déposa un furtif baiser. Je me glissai alors précipitamment dans
le hall de mon immeuble, dont la porte se referma avec un claquement sec. Les joues en feu, je n'allumai pas la minuterie, et je pus le voir me faire un petit signe de la main, puis rebrousser
chemin pour rejoindre son immeuble.
J'avais le coeur qui battait follement dans
ma poitrine, et je dus m'appuyer un moment à la grande glace du hall, tant cette première sortie nocturne et surtout cette étrange rencontre m'avaient émue.
Cette nuit là, dans une soyeuse chemise de nuit en satin de ma mère, je me remémorais ces délicieux instants en me caressant doucement. Après une violente excitation, qui me laissa épuisé et à moitié honteux, je m'endormis sereinement et déjà décidée à continuer...
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