Partager l'article ! 4. Caressée au cinéma...: Il pleuvait et j'étais seul sur Paris. Comment m'est venue l'idée d'aller - de jour ! - entièrement travestie ...
Il pleuvait et j'étais seul sur Paris.
Comment m'est venue l'idée d'aller - de jour ! - entièrement travestie voir un film dans cette grande salle de mon quartier... Je ne m'en souviens plus. Ce dont je me souviens par contre, c'est
que nous étions en novembre, durant les vacances de Toussaint et que ma mère avec qui je vivais depuis son divorce, était partie à Boston me laissant seul dans le grand appartement familial du
VII° arrdt.
J'avais fouillé dans son living, dans les
tiroirs de sa commode, et comme je me travestissais déjà depuis plusieurs années en cachette d'elle, j'avais revetu ses plus belles parures. Mais je n'étais jamais sortie de jour...et cela me
démangeait furieusement !
J'étais en bustier de satin noir, bas
couture noir 15 deniers, parfumée, maquillée et coiffée de ma perruque brune "au carré", lorsque j'ouvris le living de ma mère et me mis à choisir les tenues qui allaient recouvrir ces dessous
froufroutants.
Un chemisier de soie panthère et une jupe
de mohair noire, puis je choisis de fins escarpins de cuir noir à talons de 10 cm qui se nouaient sur mes chevilles gainées de nylon. Je me regardais dans la glace et m'admirai longuement. Je
sortis le manteau de fourrure "léopard" trois-quarts de ma mère et nouai un grand carré Hermès autour de l'ovale de mon visage. De fins gants de peau, un sac en bandoulière dans lequel je mis mes
papiers, de l'argent et les clefs de l'appartement, et je claquai la porte palière derrière moi !
Il faisait gris, et déjà sombre - un temps
de novembre - losque je débouchai sur l'avenue et me dirigeai vers le cinéma distant d'à peine trois patés de maison. Les rares passants croisés ne me détailèrent pas : mes 18 ans androgyne,
rendaient ma silhouette très féminine.
Je payai ma place et entrais à la suite de
l'ouvreuse dans la grande salle obscure. Le film avait déjà commencé, et je demandai à etre placée dans un coin du fond de la salle. Il n'y avait guère plus d'une douzaine de spectateurs
disséminés dans la vaste salle. Il faisait froid et je gardai sur moi gants, foulard et fourrure. Je n'avais pas remarqué que pas très loin de moi, au fin fond de la salle, s'ouvrait la porte
menant aux toilettes. C'est en le découvrant, que je remarquai le manège de quelques messieurs s'y rendant et à chaque fois que la porte s'ouvrait, un mince filet de lumière jaune m'éclairait
brièvement.
C'est peut-etre cela qui attira le monsieur
qui vint soudain s'asseoir sur le fauteuil à côte du mien. J'étais tétanisée, n'osant ni faire un geste, ni le regarder. Il se pencha vers moi et chuchota "vous venez souvent ici ?" Je me
retournai vers lui - il avait la cinquantaine, cheveux poivre et sel, il portait un costume cravate revetu d'un gros pardessus noir - Je murmurai "Oui" et je vis à son sourire que j'aurai mieux
fait de me taire au lieu de lui répondre. Il posa sa main sur ma main gantée qui reposait sur l'accoudoir, et m'en caressa doucement le dos de ses longs
doigts.
Puis, au bout d'un moment il passa sa main
autour de mes épaules et de ses doigts caressa mon col de fourrure puis s'insinua sous le bas de mon foulard pour poser sa main sur mon cou. J'étais à la fois terrorisée et terriblement excitée
par ces caresses délicates. Je mourrais d'envie de me lever et de quitter la salle, mais j'avais encore plus envie qu'il continue...
Il posa soudain son autre main sur mon
genou. Je tressaillis, mais écartant ma fourrure, il caressa doucement mon bas, tout en relevant délicatement ma jupe de mohair. Sa main remontait lentement en faisant crisser le nylon de mes bas
tandis que les doigts de son autre main caressaient toujours mon cou.
Lorsque sa main atteignit le liseré de
dentelle marquant le haut de mon bas, il suivit des doigts la fine jaretelle qui le retenait à mon bustier, puis atteignit doucement la partie de chair dénudée du haut de ma cuisse. Je feulais
soudain et il s'enquit aussitot "vous aimez mes caresses ?" "Oh oui, "eus-je la force de murmurer avant que d'une légère poussée de sa main qui caressait mon cou, il n'attire mon visage vers son
épaule. Je m'abandonnai alors dans ses bras, au moment où ses doigts atteignirent la soie de ma culotte, sous laquelle mon attribut était dressé comme un étendard ! Il n'eut pas un moment
d'hésitation lorsque ses doigts emprisonnèrent ma colonne de chair dans la soie noire de ma culotte. Il l'extirpa délicatement de son enveloppe soyeuse, puis se penchant vers moi, la prit soudain
entre ses lèvres. Je crus m'évanouir lorsque sa bouche chaude se referma sur la hampe de mon attribut, titillant de sa langue mon méat congestionné, il m'amena vite - trop vite hélas... - à
l'extase et je déchargeais de longues saccades de liqueur tiède dans son palais toujours rivé à mon appendice. Il aspira jusquà la dernière goutte et me nettoya de la langue et des lèvres mon
gland congestionné. Puis se redressant, il m'attira à nouveau dans ses bras et collant ses lèvres aux miennes me fit basculer dans un baiser d'un érotisme insensé. Il poussa de sa langue, un peu
de ma liqueur au fond de ma bouche, et j'avalai en m'étranglant presque, le fruit de mon plaisir. Nous restâmes enlacés longtemps dans cette salle, après cet intense moment de plaisir. Puis il me
donna sa carte, insistant pour que je vienne le voir chez lui, dès le lendemain (il n'habitait pas très loin). Je promis, il m'embrassa de nouveau, puis se penchant fit glisser le long de mes
jambes, la fine culotte de soie noire que je portais. Il la dégagea de mes talons, la huma sensuellement avant de la mettre dans la poche de son pardessus, puis m'embrassant à nouveau, me murmura
"a demain, vers 15 heures, je vous attends belle inconnue. Vous connaitrez des plaisirs encore plus intenses que ceux que vous venez de découvrir cet après-midi". Puis il me caressa la nuque à
travers la soie de mon foulard, colla à nouveau ses lèvres aux miennes, m'embrassa et se leva pour quitter la salle.
J'étais tellement excitée, heureuse, et
sidérée de l'intensité du plaisir rencontré dans ses bras, que je savais déjà, sans l'ombre du moindre doute, que je serai précise à son rendez-vous... après avoir particulirement soigné ma
toilette !
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