Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 15:14

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Trois ans seulement s’étaient écoulés depuis que je vivais dans mon corps de femme avec Victor, et je savourais secrètement le plaisir de vivre ces délicieux moments d’initiation et de féminisation qui m’avaient tant excités, et m’avaient porté à des seuils de plaisir totalement insoupçonnés. Ce fut pourtant à ce moment, que le monde dans lequel je vivais si intensément, faillit s’effondrer… Le lendemain de ma signature de mon contrat d’allégeance à mon Maître et amant, Victor m’apporta un courrier qui me glaça. Il s’agissait d’une lettre de convocation à un conseil de réforme militaire !

Depuis qu’Edouard, l’ami médecin de Victor s’était occupé de ma féminisation et des petits traitements esthétiques complémentaires, il m’avait concocté un dossier médical qui m’avait non seulement permis d’échapper au conseil de révision, tout en reconduisant un sursis médical que je croyais définitif. Las, la lettre m’avisait que je devais me présenter le lendemain matin au Fort de Vincennes pour une visite médicale complète, destinée à clore définitivement mon dossier de sursitaire… Edouard passa nous voir dans la journée et calma quelque peu mes appréhensions en m’expliquant que la procédure était tout à fait naturelle et régulière, que je ne devais pas m’inquiéter, et qu’à l’issue de cette visite – pour lui une simple formalité – je serais définitivement débarrassée du souci militaire. Il téléphona devant nous à l’un de ses amis médecin major au Val-de-Grace, et lui expliqua en détail ma situation. Après avoir raccroché il revint en souriant vers nous ; « Tu as de la chance ma chérie, le Major de Bruynes est non seulement un ami, mais également un amateur de voluptés qui participe parfois à nos petites soirées. Je doute que tu l’aie jamais encore rencontré, mais il connaît Victor et m’a donné l’assurance qu’il téléphonait de suite à Vincennes, pour contacter le médecin chargé de la visite, afin de l’aviser que c’est lui personnellement, qui assurerait la visite de contrôle demain matin dans son service du Val-de-Grace. Il nous rappellera tout à l’heure pour nous confirmer ce nouveau rendez-vous. » Moins d’une heure plus tard, le major de Bruynes me convoquait le lendemain matin à 11 heures dans son cabinet médical de l’hôpital militaire parisien. Je poussai un soupir de soulagement et me tournant vers Edouard, lui demandait dans quelle tenue (féminine ou masculine) je devais m’y rendre… Il éclata de rire, et me conseilla de mettre mes plus belles parures et de me faire la plus belle possible pour ce rendez-vous.

Le lendemain matin, c’est Victor qui s’occupa personnellement de ma toilette et choisit lui-même mes effets. Un bustier lacé de satin gris qui laissait mes seins à découvert, auquel il fixa des bas de nylon gris 15 deniers à couture, puis une soyeuse culotte du même satin gris ourlée d’une fine dentelle noire. J’enfilais ensuite un vaporeux chemisier de soie panthère largement décolleté, dont la soie sauvage excitait la pointe de mes tétons qui dardaient hors du bustier, et dont on devinait parfaitement les contours à travers la légère soie de l’imprimé… Une courte jupe porte-feuille de mohair noir. Des escarpins à talons aiguille de 12 cm, dont les fines lanières de cuir se laçaient autour de mes chevilles gainées de nylon, complétèrent ma tenue très BCBG. 

Je me maquillai longuement, me parfumai et Victor tint à me faire les ongles des mains avant que je ne choisisse les bijoux que j’allais porter. Collier de grosses perles en sautoir, bracelets de perles et boucles d’oreilles avec perles pendantes assorties. Victor peigna mes cheveux et les ramena en un strict chignon sur lequel il plaça à l’aide d’une épingle à chapeau, un délicieux bibi de velours noir ornée d’une voilette qui recouvrait largement mon visage jusqu’à l’éclat écarlate de mes lèvres peintes. J’enfilai mon lourd manteau de vison sombre, pris mes gants et mon sac, et attendis que Victor finisse de s’habiller pour glisser mon bras sous le sien et quitter l’appartement.

La sentinelle du poste de garde nous laissa entrer dès que nous lui eûmes donné le nom du Major, et Victor gara la limousine dans le parking réservé aux visiteurs. Je dus insister pour l’obliger à rester dans la voiture, et à ne pas m’accompagner, puis je pénétrais dans le sas du bâtiment que m’avait indiqué de Bruynes. Un planton vaguement galonné s’enquit de ma visite et je minaudai en lui expliquant que j’avais rendez-vous avec le Major de Bruynes. Il aurait pu m’indiquer le chemin, mais je sentis que mon charme opérait lorsqu’il se proposa de m’accompagner jusqu’au salon d’attente du major. Il m’ouvrit le portes et assez cérémonieusement me tint le bras au haut de l’escalier, puis il m’abandonna dans un petit salon d’attente, non sans m’avoir décoché une œillade assassine et son plus charmant sourire… Je lui répondis d’ailleurs en lui adressant un furtif baiser du bout de mes doigts gantés, ce qui eut pour effet de le rendre rouge d’émotion ! Un autre soldat pénétra dans le salon et m’invita à le suivre. Il m’ouvrit la porte d’une petite cabine et m’invita à y pénétrer puis à attendre que le voyant situé au-dessus de la porte devienne vert avant de pénétrer dans le cabinet du Major. A peine la porte venait-elle de se refermer que le voyant passa au vert ; j’entrai chez le médecin major sans avoir pris le temps de me déshabiller.

C’était un homme distingué, grand et racé d’environ soixante ans qui parut tout de suite sous le charme de mon apparition. Il me prit la main et m’invita à m’asseoir dans un canapé, où il vint me rejoindre et nous papotâmes  comme deux vieux amis. Il m’assura que mon dossier militaire serait définitivement clos, et tandis que ses yeux me détaillaient, sa main caressait doucement la paume de la mienne. Je lui demandai soudain avec ce faux air ingénu qui m’allait parfois si bien s’il désirait m’examiner avant de signer mon dossier ? …Et il avoua que, ma foi, cela serait à la fois plus honnête et conforme à l’engagement qu’il allait devoir prendre. Il m’aida à retirer ma fourrure et mes gants, et je vis ses yeux se fixer sur les pointes de mes seins, qui dardaient sous mon corsage… Je me glissai dans la petite cabine et m’y déshabillai, en gardant tout à la fois mes dessous …et ma voilette.

« Je suis prête, me voici » et je pénétrai dans le bureau. Le major s’était assis dans son fauteuil derrière son grand bureau empire, et au lieu de m’asseoir face à lui, je me mis à genoux et me glissai sous son bureau. Il n’eut pas un geste, se contentant d’écarter ses jambes pour faciliter ma reptation vers lui, et il s’abandonna lorsque mes doigts commencèrent à déboutonner la braguette du pantalon militaire qu’il portait sous sa blouse blanche. J’écartai de son caleçon un long sexe décalotté encore assoupi que je pris goulûment entre mes lèvres, arrachant au Major un feulement de plaisir. Je le suçai avec une application langoureuse, caressant de mes ongles ses bourses couvertes de soyeux poils noirs. Sa verge s’était rapidement durcie, et à chaque succion, j’aspirai son gland en salivant, tant son sexe emplissait maintenant ma bouche et mon palais. Il gémissait doucement et mes caresses auraient pu l’amener à l’orgasme mais il se dégagea soudain du fauteuil, le sexe dressé, m’agrippa par le bras et me tira de sous son bureau. J’en fus très étonnée, d’autant qu’il s’était mis à souffler bruyamment. Me poussant vers la table d’examen située dans un coin du cabinet, il m’y poussa, me forçant à m’allonger sur le ventre, jambes pendantes et les fesses offertes. Attrapant des sangles de maintien, il entreprit de m’immobiliser en me liant les jambes aux montants postérieurs de la table, puis en faisant le tour, il étira mes bras et les lia de semblable façon aux pieds antérieurs. J’étais complètement offerte et totalement immobilisée, livrée à sa merci.

Il revint vers son bureau et je l’entendis appeler son assistant par l’interphone en lui demandant d’apporter mon dossier. Je frémis, en pensant à un piège, mais déjà la porte s’ouvrait et j’entendis dans mon dos, la voix du soldat aboyer « A vos ordres mon colonel. Voici le dossier que vous m’avez demandé» « Très bien lui dit le Major, occupez-vous de cette dame pendant que j’en prends connaissance. » Et je l’entendis s’asseoir bruyamment dans son fauteuil, pendant que son ordonnance posait ses mains sur mes fesses, et me caressait doucement. Constatant avec un certains étonnement qu’à l’endroit où il comptait trouver un endroit humide et accueillant, pendait un petit sexe de garçon, l’homme ne se démonta pas ; je sentis soudain un sexe fort buter à l’entrée de mon petit temple d’amour. Et c’est assez gaillardement que le militaire m’enfila en me pilonnant énergiquement. L’excitation me gagna très rapidement ; l’étrangeté de la situation jointe à son rugueux enculage commencèrent à m’arracher de petits cris de plaisir qui se transformèrent vite en une plainte langoureuse lorsque ses coups de boutoir s’accélérèrent. Il jouit longuement en moi en s’accrochant à mes hanches, puis se retira presque aussi vite qu’il était rentré. « Très bien Martin ; allez chercher le caporal Lestrade au rez-de-chaussée, il serait dommage de ne pas le  faire profiter d’un aussi délicieux cadeau. » L’homme sorti, le Major s’approcha de moi « Vous aimez Madame ? » « Beaucoup » lui répondis-je. Il me leva alors délicatement le menton, et m’enfourna son sexe dans la bouche en me recommandant de continuer  ce que j’avais si bien commencé. 

Je m’appliquais à lui procurer la plus exquise des fellations lorsque la porte s’ouvrit et que le Major invita son subalterne à  « se servir »… J’eus donc droit à un second enculage, largement facilité par le sperme encore tiède que mon premier violeur avait laissé en moi, et tandis que de ma langue je montrais l’étendue de mes talents de suceuse, le second militaire ajouta de longues giclées de foutre chaud, à celles qui poissaient déjà mes fesses offertes. Après m’avoir désentravé, le colonel m’aida lui-même à me rhabiller. Il me baisa cérémonieusement la main, puis me tendit la feuille qu’il venait de signer et tamponner.« Ma chère, vous voici définitivement dégagée des obligations militaires. Ceci étant dit, j’éprouverais un extrême plaisir à vous revoir un jour prochain. » Je m’approchai de lui, collai mes lèvres aux siennes et lui murmurai « J’adorerai me retrouver à nouveau à votre merci, mon colonel » Puis ramassant mon attestation je quittai son bureau et allai rejoindre Victor, auquel je ne manquai pas de raconter les détails de cette délicieuse visite médicale ! Lorsque nous quittâmes le parking militaire et repassâmes devant la guérite du planton à l’entrée, Victor s’arrangea pour lui demander son chemin, histoire que l’homme découvre ma fourrure largement écartée, et ma jupe totalement retroussée, d’où il pouvait facilement apercevoir la main droite de mon amant glissée dans mon slip de satin gris… La sentinelle actionna l’ouverture de la barrière sans quitter un seul instant des yeux mon entrecuisse agitée de spasmes d’excitation dues à la caresse intime de Victor.

Par sylviafoulard
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Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 15:06

J'étais rentrée du cinéma extrêmement excitée. Je me remémorais les caresses de l'inconnu, ses baisers, sa langue autour de la mienne, le geste furtif losqu'il m'avait enlevé ma culotte pour la glisser dans sa poche... Tout me poussait à y revenir !

J'étudiais la carte qu'il m'avait laissée; il s'appelait Victor et n'habitait pas trop loin de chez moi; deux ou trois avenues plus loin. Je dormis mal cette nuit-là, agitée de souvenirs érotiques, dans ma chemise de nuit de voile rose, je me caressais plusieurs fois en croyant ainsi faire cesser ce plaisir qui iradiait mes sens.

Le lendemain je pris mon courage à deux mains et composai le numéro de teléphone figurant sur sa carte. Une voix - sa voix - grave me répondit et il y eut un silence avant qu'il ne me dise "c'est vous belle inconnue ?" je murmurai "Oui" et il rit en me disant qu'il attendait mon appel, et qu'il m'attendrait cet après-midi chez lui à l'heure qui me conviendrait. Je pris mon courage à deux mains et lui dit que je n'avais jamais été avec un homme. Il fut d'une grande tendresse et me rassura "Nous parlerons, ferons mieux connaissance, faites-moi confiance, je serai très tendre et patient avec vous" Je le crus et lui dis que je serai chez lui vers 14h.

Je passai ensuite les quatre heures qui me séparaient de ce rendez-vous à me demander ce que j'allais revêtir, puis à me préparer, me pomponner avec un soin extrême. Je choisis les mêmes dessous (il avait eu l'air de les apprécier) et soignais plus particulirement mon maquillage. Au cinéma, pour ma première sortie, je l'avais fait très discret, et aujourd'hui je le voulais plus intense, je voulais mettre en valeur ma féminité à ses yeux. Blush, mascara, kohl, je me fis des yeux de biche et des lèvres de starlette, je me parfumai largement - et même mes dessous ! - et choisis de lourds bijoux : un collier "tour de cou" à trois rangs de perles, bracelets et pendentif assortis, des anneaux dorés clipsés à mes oreilles, et je coiffai ma courte perruque rousse que je n'avais encore jamais utilisée à l'extérieur.
Il était une heure vingt lorsque j'enfilais un lourd manteau de fourrure brune de ma mère, mis mes gants, mon foulard, et munie de mon sac et d'un parapluie je partis ...vers mon destin.
Il m'accueillit merveilleusement bien, me sécurisa, me parla longuement de lui, me fit parler de moi, me mit en totale confiance, et je me sentais tellement bien, là, assise près de lui sur le canapé de son salon, que lorsque il m'attira dans ses bras et que ses lèvres se posèrent sur les miennes, l'excitation monta violemment au creux de mes reins. Il me caressa et me prenant dans ses bras, il me porta jusqu'à sa chambre, où il me déposa doucement sur son grand lit. Il m'ota mon chemisier et ma jupe, ainsi que mes escarpins mais me laissa mes dessous noirs. "Tu es trop belle" me dit-il tandis qu'il se déshabillait devant moi. "Tu n'as pas honte de moi, de mon corps, tu sais j'ai presque soixante ans, et je n'ai plus un corps de jeune homme ?" Je lui souris et lui tendis les bras, dans lesquels il vint nu se blottir. Il me caressa merveilleusement bien, m'amenant plusieurs fois au seuil de l'orgasme.

Puis il prit dans un tiroir de sa table de nuit, un tube de crème dont il extraya une grosse noix de crème parfumée; et, s'accroupissant entre mes jambes, il posa la noix de crème au bord de mon anus et d'une lente caresse,il la fit doucement pénétrer en me massant le conduit intime. Il dut sentir mes contractions, puisqu'il me rassura et reprenant une nouvelle noix de crème, continua doucement de me masser l'anus.

Au bout de plusieurs minutes, je sentais ses doigts pénétrer sans aucun effort, et ses caresses me procuraient à chaque pénétration de longues ondes de plaisir. Je commençais à ronronner, allongée sur ce lit, lorsqu'il me redressa doucement le bassin et vint se placer entre mes jambes. J'avais été tellement excitée par ses préparatifs que je souhaitais le recevoir en moi au plus vite, pour apaiser le feu qui brulait mes reins... A peine sentis-je le petit caillou dur se poser au bord de mon intimité, que déjà je le sentais glisser inexorablement en moi, me procurant une délicieuse impression de possession.

Il avait posé ses mains sur mes fesses et il s'était délicatement retiré avant de revenir doucement me pénétrer un peu plus. A chaque nouvelle intromission, il progressait de quelques centimètres et se retirait aussitot comme par peur de me blesser. Mais je ne ressentais rien de douloureux - bien au contraire ! - A chaque pénétration je sentais mon anus s'écarter sans que j'ai besoin de le lui commander, et son sexe prendre doucement possession de moi. A un moment je le sentis tout entier en moi, ses bourses butant sur mes fesses, il se colla à moi et me demanda si j'étais bien "Oh oui" lui criais-je presque, alors il commença doucement à bouger en moi, mais cette fois il ne ressortait plus, et lorsqu'il arrivait au bord de mon anus, il se réenfournait doucement et ainsi de suite, en accélérant lentement ses va-et-vient en moi... J'étais comme folle, je sentais que j'allais basculer dans un plaisir totalement fou. D'une main il prit l'un de mes tétons entre ses doigts et commença à le pétrir, puis à l'étirer, ce qui m'excita encore davanatage... Je réalisai soudain que je m'étais mise à pleurer en poussant des petits cris à chaque fois que son sexe venait buter au fond de moi. Je criais presque lorsque son autre main vint se refermer sur ma hampe dressée, et que je sentis soudain mon corps exploser en projetant violemment mon sperme dans ses doigts. Il feula lui aussi collé à moi, et je sentis son sexe ressortir de mon conduit et des giclées de sperme tiède s'étaler sur ma croupe et mes fesses offertes.. Il se retira délicatement me prit dans ses bras et me consola, essuyant mes larmes, croyant que je pleurais de douleur ou de peine, alors que j'avais connu l'excitation la plus brutale de ma jeune existence...

Je m'enfouis dans ses bras, collant mon visage son torse et lui disant tout mon amour, d'avoir fait de moi, une femme, sa femme ! Et c'est vrai, qu'à compter de ce moment j'ai commencé enfin à me sentir vraiment, totalement femme...  suce---cherie.jpg liqueur.jpg

Par sylviafoulard
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Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 14:45

Il pleuvait et j'étais seul sur Paris. Comment m'est venue l'idée d'aller - de jour ! - entièrement travestie voir un film dans cette grande salle de mon quartier... Je ne m'en souviens plus. Ce dont je me souviens par contre, c'est que nous étions en novembre, durant les vacances de Toussaint et que ma mère avec qui je vivais depuis son divorce, était partie à Boston me laissant seul dans le grand appartement familial du VII° arrdt. 
J'avais fouillé dans son living, dans les tiroirs de sa commode, et comme je me travestissais déjà depuis plusieurs années en cachette d'elle, j'avais revetu ses plus belles parures. Mais je n'étais jamais sortie de jour...et cela me démangeait furieusement ! 
J'étais en bustier de satin noir, bas couture noir 15 deniers, parfumée, maquillée et coiffée de ma perruque brune "au carré", lorsque j'ouvris le living de ma mère et me mis à choisir les tenues qui allaient recouvrir ces dessous froufroutants. 
Un chemisier de soie panthère et une jupe de mohair noire, puis je choisis de fins escarpins de cuir noir à talons de 10 cm qui se nouaient sur mes chevilles gainées de nylon. Je me regardais dans la glace et m'admirai longuement. Je sortis le manteau de fourrure "léopard" trois-quarts de ma mère et nouai un grand carré Hermès autour de l'ovale de mon visage. De fins gants de peau, un sac en bandoulière dans lequel je mis mes papiers, de l'argent et les clefs de l'appartement, et je claquai la porte palière derrière moi ! 
Il faisait gris, et déjà sombre - un temps de novembre - losque je débouchai sur l'avenue et me dirigeai vers le cinéma distant d'à peine trois patés de maison. Les rares passants croisés ne me détailèrent pas : mes 18 ans androgyne, rendaient ma silhouette très féminine. 
Je payai ma place et entrais à la suite de l'ouvreuse dans la grande salle obscure. Le film avait déjà commencé, et je demandai à etre placée dans un coin du fond de la salle. Il n'y avait guère plus d'une douzaine de spectateurs disséminés dans la vaste salle. Il faisait froid et je gardai sur moi gants, foulard et fourrure. Je n'avais pas remarqué que pas très loin de moi, au fin fond de la salle, s'ouvrait la porte menant aux toilettes. C'est en le découvrant, que je remarquai le manège de quelques messieurs s'y rendant et à chaque fois que la porte s'ouvrait, un mince filet de lumière jaune m'éclairait brièvement. 
C'est peut-etre cela qui attira le monsieur qui vint soudain s'asseoir sur le fauteuil à côte du mien. J'étais tétanisée, n'osant ni faire un geste, ni le regarder. Il se pencha vers moi et chuchota "vous venez souvent ici ?" Je me retournai vers lui - il avait la cinquantaine, cheveux poivre et sel, il portait un costume cravate revetu d'un gros pardessus noir - Je murmurai "Oui" et je vis à son sourire que j'aurai mieux fait de me taire au lieu de lui répondre. Il posa sa main sur ma main gantée qui reposait sur l'accoudoir, et m'en caressa doucement le dos de ses longs doigts. 
Puis, au bout d'un moment il passa sa main autour de mes épaules et de ses doigts caressa mon col de fourrure puis s'insinua sous le bas de mon foulard pour poser sa main sur mon cou. J'étais à la fois terrorisée et terriblement excitée par ces caresses délicates. Je mourrais d'envie de me lever et de quitter la salle, mais j'avais encore plus envie qu'il continue... 
Il posa soudain son autre main sur mon genou. Je tressaillis, mais écartant ma fourrure, il caressa doucement mon bas, tout en relevant délicatement ma jupe de mohair. Sa main remontait lentement en faisant crisser le nylon de mes bas tandis que les doigts de son autre main caressaient toujours mon cou.  presque prête... Au cinéma
Lorsque sa main atteignit le liseré de dentelle marquant le haut de mon bas, il suivit des doigts la fine jaretelle qui le retenait à mon bustier, puis atteignit doucement la partie de chair dénudée du haut de ma cuisse. Je feulais soudain et il s'enquit aussitot "vous aimez mes caresses ?" "Oh oui, "eus-je la force de murmurer avant que d'une légère poussée de sa main qui caressait mon cou, il n'attire mon visage vers son épaule. Je m'abandonnai alors dans ses bras, au moment où ses doigts atteignirent la soie de ma culotte, sous laquelle mon attribut était dressé comme un étendard ! Il n'eut pas un moment d'hésitation lorsque ses doigts emprisonnèrent ma colonne de chair dans la soie noire de ma culotte. Il l'extirpa délicatement de son enveloppe soyeuse, puis se penchant vers moi, la prit soudain entre ses lèvres. Je crus m'évanouir lorsque sa bouche chaude se referma sur la hampe de mon attribut, titillant de sa langue mon méat congestionné, il m'amena vite - trop vite hélas... - à l'extase et je déchargeais de longues saccades de liqueur tiède dans son palais toujours rivé à mon appendice. Il aspira jusquà la dernière goutte et me nettoya de la langue et des lèvres mon gland congestionné. Puis se redressant, il m'attira à nouveau dans ses bras et collant ses lèvres aux miennes me fit basculer dans un baiser d'un érotisme insensé. Il poussa de sa langue, un peu de ma liqueur au fond de ma bouche, et j'avalai en m'étranglant presque, le fruit de mon plaisir. Nous restâmes enlacés longtemps dans cette salle, après cet intense moment de plaisir. Puis il me donna sa carte, insistant pour que je vienne le voir chez lui, dès le lendemain (il n'habitait pas très loin). Je promis, il m'embrassa de nouveau, puis se penchant fit glisser le long de mes jambes, la fine culotte de soie noire que je portais. Il la dégagea de mes talons, la huma sensuellement avant de la mettre dans la poche de son pardessus, puis m'embrassant à nouveau, me murmura "a demain, vers 15 heures, je vous attends belle inconnue. Vous connaitrez des plaisirs encore plus intenses que ceux que vous venez de découvrir cet après-midi". Puis il me caressa la nuque à travers la soie de mon foulard, colla à nouveau ses lèvres aux miennes, m'embrassa et se leva pour quitter la salle. 
J'étais tellement excitée, heureuse, et sidérée de l'intensité du plaisir rencontré dans ses bras, que je savais déjà, sans l'ombre du moindre doute, que je serai précise à son rendez-vous... après avoir particulirement soigné ma toilette !

Par sylviafoulard
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Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 14:38

J'étais encore un jeune lycéen imberbe et immature qui avait découvert le plaisir fétichiste des plaisirs solitaires, en enfouissant mon visage dans les soyeuses lingeries intimes de ma mère. Nous vivions seuls depuis qu'elle s'était séparée de mon père ...et j'étais follement amoureux d'elle ! 
Elle dirigeait le département commercial d'une grande marque de cosmétiques, et elle était souvent en déplacements en France ou à l'étranger; pourtant, j'attendais avec ferveur ses retours pour me lover contre elle à chaque retrouvaille, respirer son parfum suave et délicat, me frotter à ses tissus raffinés. Ma mère m'avait eu assez jeune, et lorsque nous sortions dîner ensemble, j'étais fier avec mes quinze ans, de m'accrocher au bras de cette femme superbe, sur laquelle je découvrais les regards admiratifs des hommes, et même de certaines femmes... 
Elle était vraiment belle, avec de la classe et ce brin de sensualité qui la rendait si désirable. 
Je l'avais secrètement espionnée lorsqu'elle prenait son bain, savourant la beauté de sa poitrine dont les mamelons étaient larges et dotés de tétons pointus; ce qui m'avait passablement intrigué, c'est que, contrairement aux femmes dont nous parlions avec mes camarades de lycée, elle n'avait aucun poil là où nous pensions qu'elles avaient toutes « un buisson ardent » ! Sa peau était lisse, et je découvrais parfois par la grille d'aération de la salle de bains, par laquelle je l'observais, ses petites lèvres intimes, qui me faisaient irrésistiblement penser à la nacre d'un adorable coquillage. 
Ses cheveux auburn, qu'elle portait défaits, « à la Lauren Bacall », ses yeux bleus, et le carmin de ses lèvres et de ses ongles : je m'en rappelle comme hier. Et bien sur, ses fabuleuses lingeries intimes, que j'avais découvertes dans les tiroirs de sa commode, ces bouillonnés de soie, de satin, de nylon et de dentelle...Combien de fois y ai-je enfoui mon visage, à la recherche de ses parfums les plus intimes ! 
C'est pendant les congés de la Toussaint de l'année de mes quinze ans, que ma vie a alors soudainement basculée dans un sens irrémédiable. 
Au lieu d'aller passer les quinze jours de congés scolaires chez ma grand-tante, je suis resté seul à Paris. 
Ma mère était en déplacement pour un salon professionnel à Boston, et ma grand-tante partie en voyage organisé en Egypte. J'était donc seul, livré à moi-même et à mes fantasmes secrets, dans le grand appartement que nous occupions avenue de Ségur, près des Invalides. 
Je ne me souviens plus comment l'idée m'en était venue; mais je sais que j'avais été très émoustillé par les photographies parues dans la presse de Coccinelle, une très jolie transformiste blonde dont les journaux avaient évoqué le cas ...et le sexe ! L'idée qu'un homme puisse revêtir des effets féminins m'était d'abord apparue assez saugrenue, mais la sensualité qui se rattachait aux parures de Coccinelle, assez semblables à celles de ma mère, m'amena progressivement à ressentir un trouble de plus en plus prononcé en y pensant. 
Lorsque sorti du bain, je me glissai nu dans la chambre de ma mère pour ouvrir ses tiroirs et penderies, je constatai vite le désir qui monta aussitôt en moi. Je sortis de l'un de ses tiroirs une culotte de nylon noir ornée d'une fine dentelle, et je l'enfilai en constatant que le simple frottement du tissu sur ma peau avait provoqué une légère excitation... 
J'ouvris alors en grand tiroirs et placards de son dressing, et entrepris du mieux que je pus, de me transformer en créature féminine. 
Je me couvris de soie et de nylon, et n'ayant pas de perruque, nouai sur ma tête un grand carré Hermès; puis je me maquillai de mon mieux. Le résultat devait être hésitant, mais je me trouvai très belle devant la grande glace de son dressing, et je minaudai en me caressant doucement. 
C'est en renouvelant chaque jour cette délicieuse expérience, que j'eus ensuite envie de sortir travesti dans la rue, mais il me fallut quelques jours pour concrétiser cet irrépressible désir. 
J'avais acheté une perruque auburn, de couleur et de coupe assez semblable à la teinte des cheveux de ma mère, et je m'étais surtout appliqué à bien soigner mon maquillage, surtout au niveau du fond de teint, des yeux et des lèvres. Je fis un premier essai le soir même. 
J'avais prudemmment attendu une heure tardive, et préparée, parfumée et gantée, je me faufilai silencieusement hors de l'appartement. L'épais tapis du palier et de l'escalier étouffa le bruit des jolies chaussures à brides que j'avais choisies dans le dressing de ma mère, et avec lesquelles je m'étais longuement entraîné à marcher dans l'appartement. 
Je délaissai l'ascenseur hydraulique et descendis silencieusement les trois étages sans allumer la minuterie et en restant aux aguets. Arrivé dans le grand hall de notre immeuble, je fus saisi d'un moment d'appréhension; mais la vue, à travers la double porte de verre et fer forgé, de la calme frondaison de l'avenue de Ségur à cette heure nocturne, m'enhardit soudain, et je pressai le bouton électrique pour dégager la clanche de la lourde porte. 
Je me souviens encore des deux merveilleuses impressions ressenties lors de mes premiers pas mal assurés sur l'asphalte du large trottoir : le léger courant d'air frais, qui passant sous ma robe vint caresser le haut de mes cuisses, et le léger – mais oh combien excitant ! - crissement des deux bas nylon que j'avais enfilés, à chacun de mes petits pas... 
Je serrai les pans du manteau de fourrure de ma mère et en relevai le col, resserrai le noeud de mon foulard de soie, et d'un pas de plus en plus assuré, je traversai l'avenue pour aller me promener sous les grands arbres de l'allée centrale. 
Je déambulai ainsi pendant près d'une heure, m'enhardissant à quitter l'ombre des arbres pour suivre les trottoirs en flânant dans les rues désertes de mon quartier. Le léger claquement de mes talons sur l'asphalte était le seul bruit de cette nuit calme, et pour moi, oh combien délicieuse ! 
C'est au moment où je revenais doucement vers mon domicile, qu'un taxi s'arrêta au pied d'un immeuble voisin; un homme en sortit tandis que le taxi s'éloignait. Je voulus m'arrêter, mais de peur de l'intriguer, je continuai de marcher dans sa direction. Il s'était arrêté, et reboutonnait son pardessus sombre en me regardant m'approcher. En arrivant à sa hauteur, je constatai qu'il s'agissait d'un monsieur distingué, d'âge mûr, qui me salua d'un déférent « Bonsoir Madame »; En proie à un vertige grandissant, j'inclinai légèrement la tête et lui rendit d'une voix faible son salut « Bonsoir Monsieur ». Il me regarda passer devant lui, et c'est un peu tendu que je parcourus les quelques mètres qui me séparaient de mon immeuble. En arrivant face à la porte je glissai un oeil vers l'endroit où je l'avais croisé, et fut surprise de constater que l'homme s'avançait maintenant vers moi. Il vint près de moi et me gratifiant d'un charmant sourire me dit « Il m'est très agréable de découvrir que nous sommes voisins. J'espère avoir le grand plaisir de vous rencontrer de nouveau dans le quartier. Ce n'est pas tous les soirs que l'on a la chance de rencontrer une aussi ravissante jeune femme... » Puis, s'avançant vers moi, il s'empara doucement de ma main gantée, et s'inclinant vers elle, y déposa un furtif baiser. Je me glissai alors précipitamment dans le hall de mon immeuble, dont la porte se referma avec un claquement sec. Les joues en feu, je n'allumai pas la minuterie, et je pus le voir me faire un petit signe de la main, puis rebrousser chemin pour rejoindre son immeuble. 
J'avais le coeur qui battait follement dans ma poitrine, et je dus m'appuyer un moment à la grande glace du hall, tant cette première sortie nocturne et surtout cette étrange rencontre m'avaient émue.

Cette nuit là, dans une soyeuse chemise de nuit en satin de ma mère, je me remémorais ces délicieux instants en me caressant doucement. Après une violente excitation, qui me laissa épuisé et à moitié honteux, je m'endormis sereinement et déjà décidée à continuer... decouverte--jpg se-caresser-devant-le-miroir.jpg

Par sylviafoulard
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Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 14:27

J'avais treize ans. J'étais jeune lycéen et je passais souvent un soir de week end avec Geneviève, ma jeune marraine (elle n'avait que dix ans de plus que moi) qui louait une chambre dans une résidence religieuse, en compagnie d'autres jeunes filles, la plupart provinciales, ayant trouvé la possibilité de se loger pour poursuivre leurs études, au sein de cette charmante propriété cachée au creux d'un petit parc arboré en plein Paris. 
J'adorais ma marraine, ses amies et ce lieu qui bruissait de leurs rires, qui sentait l'encaustique, et le parfum de leurs féminités. Quelques religieuses discrètes, vivaient en leur compagnie mais elles avaient leur propre bâtiment au fond du parc, et je ne les voyait guère, lorsque je venais souvent retrouver ma marraine pour les accompagner au théâtre, au concert ou au cinéma. 
J'étais un peu leur « mascotte », elles m'avaient adopté et me traînaient souvent avec elles lors de leurs sorties à Paris. 
Ce fut un week-end d'automne que Geneviève décida de fêter avec ses amies, son vingt et unième anniversaire, synonyme alors de majorité civile. Après le repas familial, elles avaient décidé de se retrouver à cinq ou six dans leur résidence pour finir l'après-midi entre elles. Elles étaient assez gaies, ayant déjà bu pas mal de champagne, lorsqu'elles m'emmenèrent avec elles finir cette journée festive. Leurs chambres s'ouvraient chacune sur un petit corridor extérieur donnant lui-même sur un patio planté de fleurs et d'arbustes. Elles m'y laissèrent pour se changer et je découvris soudain par l'entre-baillement d'une porte laissée entrouverte, l'une de ses amies Nicole, se dévêtant tranquillement ; j'étais hypnotisé, n'ayant jamais vu de femme se déshabiller devant moi, je regardais fasciné la courte combinaison tomber et Nicole seulement « vêtue » de son soutien-gorge et d'un porte jarretelles retenant des bas de nylon fumé, changer soudain sa large culotte de nylon festonné pour un minuscule et soyeux slip noir que je devinai garni de dentelles… J'entrevis rapidement lorsqu'elle fit courir la fine pièce de lingerie le long de ses cuisses, sa toison intime qui brillait dans la pénombre. 
C'est alors qu'elle me découvrit soudain là, accroupi au coin de sa porte. Elle se précipita vers moi, qui tétanisé n'osait faire un geste ; elle me prit violemment l'oreille entre ses doigts, et me traîna dans le couloir en ameutant ses amies : « Regardez le petit vicieux que je viens de découvrir en train de me regarder me déshabiller ! » Elles sortirent toutes de leurs chambres à moitié déshabillées, et se rassemblèrent autour de moi. Geneviève s'approcha et me fixant durement déclara : « Il faut punir ce vilain curieux. Je crois avoir une idée pour sa pénitence » puis elle chuchota quelque chose à ses amies, qui éclatèrent de rire et semblèrent trouver son idée très bonne. 
Geneviève et Nicole m'entraînèrent alors dans la chambre de Geneviève et entreprirent prestement de me déshabiller entièrement. Nu comme un ver, cachant de mes mains mon petit attribut, j'étais mort de honte et d'inquiétude. Elles ouvrirent alors placards et tiroirs de la commode, et m'annoncèrent qu'elles allaient m'habiller en fille pour sortir avec elle ce soir ! Le ciel tombant sur ma tête ne m'aurait pas plus surpris que cette annonce terrible. Je dus promettre de me laisser faire et de leur obéir, et j'entendis presque malgré moi, ma voix accepter cette punition d'une petite voix contrainte… 
Ce fût alors le début d'un long cérémonial, qui marqua si profondément ma vie future, que tous les gestes en sont encore remarquablement imprimées dans ma mémoire. 
Ayant à peu près la même taille que Geneviève, elles me firent d'abord enfiler une culotte de nylon rose de ma Marraine, suivi d'un soutien-gorge qu'elles bourrèrent de coton. Nicole me laça autour de la taille un porte jarretelles de couleur rose auquel elles attachèrent deux soyeux bas de couleur chair qu'elles firent glisser sur mes jambes imberbes, me procurant l'une de mes premières sensations troublantes. Geneviève m'ayant choisi une combinaison de nylon rose rehaussée d'une fine dentelle pour recouvrir ces dessous, demanda à Nicole comment continuer : « On lui met un chandail ou un chemisier ? » « J'ai un chemisier à fleurs très mignon et très échancré qui mettra merveilleusement en valeur sa petite poitrine ..en coton » lança Nicole en pouffant de rire. Ayant fini de s'habiller les trois autres amies nous avaient rejoint dans la chambre et s'amusaient de ma transformation. Après le chemisier, je dus enfiler une jupe à volants qui m'arrivait à peine au genou. Martine revint avec des souliers à brides munis d'un petit talon qu'elles m'enfilèrent et lacèrent autour de mes chevilles. 
« Marche un peu pour voir » lança Martine, et je titubais grotesquement devant elles en déclenchant une nouvelle volée de rires. Geneviève elle ne rigola pas, elle m'arrêta, puis m'ayant saisi par le bras elle me gifla violemment « Tu vas faire un effort et tâcher de marcher convenablement sans tomber, sinon gare à toi ! » me dit-elle. Je sanglotais un peu, mais lui promit d'essayer de mon mieux… 
« Maintenant, le maquillage » cria Linda, qui changeait tous les jours de rouge à lèvres. Elle alla chercher dans sa chambre sa trousse de maquillage et me fit asseoir face à elle. Je ne pouvais pas voir le résultat, mais au fur et à mesure de son travail sur mon visage, je voyais à leur air que les autres filles semblaient apprécier son maquillage. Elle me parfuma largement le cou et demanda à Cécile d'aller chercher sa perruque. Celle-ci revint avec la perruque brune de cheveux mi-longs qu'elle portait parfois pour cacher sa courte coupe blonde à la garçonne… Linda me la plaça sur le crane et la brossa doucement. Enfin elle prit un bâton de rouge et recouvrit mes lèvres d'un vermillon brillant. Elles me regardèrent ensuite en silence, comme fascinées par la transformation opérée, puis Geneviève me fit lever et m'amena devant la glace murale de sa grande armoire. L'image que j'y découvris me porta un coup au cœur : à côté de ma marraine, se tenait une brunette de même taille, campée sur de fins talons, portant un chemisier échancré sur ses épaules et le haut de sa poitrine, et dont le visage, superbement maquillé de khôl, de mascara et de blush, avait tous les attraits de la féminité… 
Je ne pouvais détacher mes yeux de cette image qui me troublait et m'ensorcelait. Geneviève me demanda « comment te trouves-tu ? » et la seule chose que je pus répondre fut : « très belle ! » 
Elles battirent des mains, éclatèrent de rire et m'entourant décidèrent que ce soir, avec elles, je serai Sylvie ! Moi seul sentit alors, sous ma tenue soyeuse et mes dessous froufroutants, le trouble qui m'habitait et qui faisait passer des ondes de volupté dans mon bas-ventre… 
Je dus rester sagement assis (assise) durant la fin de leurs préparatifs. Lorsqu'elles eurent enfilé manteau et gants, elles se retrouvèrent à nouveau autour de moi. « Je vais lui chercher mon manteau de mohair noir » dit Clarisse. Elle revint avec ce petit pardessus très ajusté qu'elle m'aida à enfiler et dont elle boutonna les trois boutons (dans le sens opposé à celui que j'avais l'habitude d'utiliser pour mes affaires de garçon !). Linda apprendre-a-porter-des-bas.jpg Education-de-sissies.jpg remarqua mes mains « Oh, j'ai oublié de lui faire les ongles ! » Elle se rua à nouveau sur sa trousse de maquillage et m'ayant fait asseoir face à la petite table de nuit entreprit de recouvrir mes ongles d'un vernis de la même teinte que le rouge de mes lèvres. Elle me demanda de secouer les mains pour faire sécher plus vite le vernis, puis Geneviève me prêta une fine paire de gants de peau, et fouillant dans son armoire, en sortit un grand carré Hermès qu'elle entreprit de poser sur ma tête et de nouer sous mon cou. « Parfaite ! » dit-elle en me regardant. Ses amies applaudirent, et m'encadrant, Nicole et Geneviève me prirent chacune par le bras en m'entraînant avec elles. Mes premiers pas mal assurés sur les fins talons ne durèrent guère. Le temps de traverser le jardin et d'atteindre la rue et je marchais déjà plus facilement sur ces chaussures. 
Il y avait ce soir-là dans la salle paroissiale qui dépendait de la congrégation religieuse qui les hébergeait, un spectacle musical organisé par le curé de la paroisse, qui avait invité une troupe de comédiens à interpréter une opérette de Francis Lopez. 
La vogue était à Luis Mariano, et toutes les filles (ma marraine et ses amies en tête) étaient folles du bel hidalgo ! Le remplaçant de ce soir n'avait qu'à avoir l'air bellâte et à bien imiter le ténor basque, et il décrocherait le succès ! 
Nous nous assîmes ensemble dans la salle bondée, et quelques jeunes gens, firent des petits signes au groupe de filles qui m'entourait. Je remarquais aussi quelques regards curieux dans ma direction, et un jeune homme en passant devant notre rang en nous détaillant me décrocha même un clin d'oeil ! Geneviève le remarqua et dit à ses amies « Sylvie a déjà beaucoup de succès » ce qui les fit rire de plus belle; 
Durant tout le spectacle, je réalisais soudain combien j'étais bien là, dans ma nouvelle toilette, parfumée, maquillée et si féminine, au milieu de ce groupe de femmes si désirables, qui représentaient pour moi le comble de la féminité. 
Lorsque nous revînmes le soir à la pension religieuse, les amies de Geneviève voulurent m'aider à me déshabiller. Elles étaient ravies du tour qu'elles pensaient m'avoir joué, et je me gardais bien de les contredire, gardant pour moi l'émoi et le trouble plaisir qui m'avaient irradié au cours de la soirée... 
Elles décidèrent que je ne mettrai pas mon pyjama pour la nuit, et me firent garder la fine culotte de nylon que j'avais portée durant la soirée, la recouvrant d'une légère combinaison de nylon que Linda me prêta et qu'elles me firent passer sur les épaules. Elles m'embrassèrent et je me glissai dans les draps du petit lit d'appoint de la chambre de ma Marraine, où ma nuit fut traversée de rêves sensuels qui marquèrent et déterminèrent de façon si forte ma vie future, mes goûts et mes passions ultérieures...

Par sylviafoulard
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